Edifices intéressants Vestiges

 

Blévy

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Ce bâtiment principal qui occupe le fond d'une cour de ferme, et réduit à un rez-de-chaussée, semble avoir été rebâti sur les restes d'un manoir. Sous la lucarne Renaissance à pignon, apparaissent des vestiges d'ouvertures aux proportions nobles, en pierre de taille. Leurs grandes dimensions ont été réduites et la brique a remplacé la pierreImg 2959 copie?de taille. Une corniche moulurée de pierre blanche court tout le long de la façade. Sous la lucarne on remarquera une ouverture coiffée d'un arc de décharge en briques, dans lequel s'incruste un blason martelé.

    Une jolie niche est creusée dans le mur, en bordure de la route. L'appareillage des briques est particulièrement soigné. 

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Ancien puits couvert, dans une propriété privée.

 

 

 

Le Boullay d'Achères


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 Superbe et solitaire au milieu de la plaine, cet ancien moulin défie 
le temps. Il ne reste rien de la toiture ni des huisseries. Mais il a conservé ses conduits de cheminée, visibles de l'intérieur, ainsi que les traces d'un escalier tournant qui conduisait aux étages supérieurs, disparus eux aussi. Sur le devant, une ouverture à-demi enterrée conduit à un sous-sol. Dans l'axe des deux ouvertures se dessine, au loin, la silhouette blanche de l'église de Theuvy.


      

Boullay-les-deux-Eglises

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    Cette 
tourelle est tout ce qui reste de la ferme seigneuriale de Marsigny, autrefois cernée de douves.








 

 

 

 

Chateauneuf


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Il y eut à cet emplacement un Hôtel-de-Ville d'époque Renaissance, construction de deux étages à pans de bois, avec un escalier à double volée. Un tableau du XIXème réalisé d'après des documents d'époque nous en donne une idée. Sur le côté, se dressaient des halles sur piliers de bois, constituées de deux ensembles déplacés, l'un de Thimert, l'autre de Hauterive. Cet ensemble pittoresque fut abattu en 1847 et remplacé par le bâtiment que nous connaissons, polygone irrégulier ouvrant non plus au sud, mais à l'ouest. Le style est néoclassique: série d'arcades en plein cintre faisant porche sur la rue Jean-Moulin, fronton sculpté, clocher et horloge repris Cht centredes anciennes halles. Sur l'ancienne place du marché le bâtiment présente une façade courbe de quatre travées d'ouvertures surmontées d'une lucarne encadrée de volutes.

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Chennevières

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Oratoire saint Gilles. Ces petits édifices sont aussi appelés mariettes: soit parce qu'on les trouvait près d'une mare, soit parce qu'ils étaient souvent consacrés à Marie. Les mariettes étaient des lieux de pèlerinage, individuels ou collectifs.

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Ancienne chapelle transformée en grange. Le premier édifice a conservé ses contreforts et la porte en grès, sans doute du XVIème siècle. La partie ajoutée exploite la brique à croisillons. L'emploi du grison donne une certaine unité à l'ensemble.

 

Dampierre-sur-Blévy

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    La présence de minerai de fer dans la forêt de Senonches est attestée 
dès le XVème siècle.
    En 1669 Henri-Jules de Bourbon, fils du grand Condé, achète le site de Dampierre en bordure de la Blaise et fait construire deux haut-fourneaux. Les prairies voisines sont inondées pour former un étang de 17 hectares retenu par une chaussée maçonnée. La production commence en 1673. On fabrique des canons pour la marine et des canalisations de fonte pour le canal de Maintenon, qui doit acheminer l'eau de Pontgoin jusqu'à Versailles. La production est de 1000 tonnes de fer ou de fonte par an. La forêt de Senonches procure le fer et les arbres pour fabriquer le charbon de bois.
    Mais la production de canons est vite abandonnée, de même que le projet d'acqueduc. Les forges, mal entretenues, végètent pendant une partie du XVIIIème siècle. Elles sont rachetées en 1770 par Louis XV qui les donne au comte de Provence, futur Louis XVIII. Celui-ci émigre dès 1789. Les forges sont saisies et vendues en 1 791 comme bien national. Le 20130526 160451 copienouveau propriétaire ne parviendra pas à les rentabiliser et elles fermeront définitivement en 1857.
    La plupart des bâtiments sont démolis au début du XXème siècle. Il en reste: la maison du maître des forges, en bordure de la digue, la halle à charbon réduite de moitié, une maison ouvrière, le haut-fourneau double.
    Les forges se visitent à la belle saison. Voir le site http://lesforgesdedampierresurblevy.com/portail.html


Feuilleuse

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C'est sans doute la plus petite mairie du Thymerais, bâtie en 1876 au milieu d'un carrefour. Mais cette mairie de poupée est du plus pur style local : montants et cheminée de briques, toit de petites tuiles, à quatre pans, lucarne de grenier, porte à imposte. Feuilleuse avait aussi une église, détruite au début du XIXème siècle.

 

 

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Fontaine-les-Ribouts  -  Colombier

 

 

 

 

 

Marville-les-Bois


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Porche de ferme en grès et briques, installé dans la première moitié du XIXème siècle, sous doute récupéré d'un porche de grange. Les porches de la grange seigneuriale voisine, démolie en 1989, étaient identiques, avec une porte charretière et une porte piétonne. Ici, la porte piétonne de droite semble ajoutée pour la symétrie.

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 Petit édifice circulaire, d'origine mystérieuse, appelé par tradition la prison. Inscrit dans l'enceinte de l'ancien manoir, il était déjà considéré comme très ancien en 1857. Le blason au-dessus de la porte a été gratté et le dôme cimenté dans la deuxième partie du XXème siècle. 

  

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 Moulin autrefois dépendant de la seigneurie de Marville, aménagé en habitation. Ce moulin était autrefois plus haut d'un étage, avec quatre petites fenêtres carrées. Hpim0134

   

 

Croix en bas de la rue de Morterre, à la sortie de l'ancien chemin menant à Saint-Sauveur. Un grand
 nombre de tombes anciennes étaient ornées de ces croix de fer forgé, d'une facture très délicate.

 

Saint-Jean-de-Rebervilliers

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    Cette pyramide se dresse à un croisement de chemins forestiers. Comme celle de la route menant à Hauterive, elle servait de rendez-vous de chasse.

 

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Chapelle de Criloup

En juin 1930, le maire de Saint-Jean alerte le Conseil municipal sur le mauvais état de cette chapelle, où l'on ne célèbre plus d'offices depuis longtemps. La commune ne peut financer sa réparation, à moins que les fidèles n'acceptent de participer aux frais. En décembre, aucune participation n'ayant été reçue, décision est prise de la détruire. Ce qui ne sera finalement réalisé qu'en 1936.

 

Saint-Maixme-Hauterive  -  Vestiges de l'abbaye de Saint-Vincent

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Au début du XIIème siècle des moines fondèrent un oratoire dédié à saint Vincent. Ils commencèrent à édifier une abbaye qui se développa rapidement grâce aux libéralités des seigneurs de Châteauneuf et prit le titre d'abbaye royale. Elle conservait diverses reliques, dont le traditionnel morceau de la vraie croix. Les bâtiments, incendiés par les protestants en 1562, furent reconstruits entièrement. Cette abbaye était très riche et disposait de droits seigneuriaux. Elle était composée d'un grand corps de bâtiments de 150 pieds de longueur, d'une église avec un choeur fermé par une grille et des bas-côtés, d'un colombier, de divers autres bâtiments et trois cours que l'on distingue bien sur le plan du cadastre napoléonien, ainsi que de pièces d'eau, toutes disparues. Ses Abbaye de st vincent 017 copiepossessions en terres et bois étaient considérables.   
    Cela n'empêcha pas le déclin de l'abbaye au XVIIIème siècle, faute de religieux. Ils n'étaient plus qu'une poignée à la veille de la Révolution.
    L'abbaye, batiments et terres, est vendue comme bien national,  une première fois à un acquéreur insolvable, une seconde fois à M. de Pâris, magistrat et collectionneur.
    Le nouveau propriétaire adapte les bâtiments à leur nouvelle destination. Il détruit l'église abbatiale sans utilité désormais et transforme le corps principal en château. Les dortoirs et le réfectoire deviennent des salles d'exposition consacrées à l'archéologie, la numismatique, la minéralogie, la géologie. La bibliothèque contient 10 000 volumes. Edouard Lefèvre, qui a 
visité le château dans les années 1850, écrit que c'est le musée le plus complet du département.
    Cht10Le château est reconstruit une seconde fois en 1884 dans le style néo-renaissant, avec des tourelles et des clochetons. On commence les travaux d'une chapelle, restée inachevée. Le château est le siège de la Komandantur pendant la dernière guerre. Laissé à l'abandon, racheté encore une fois, il a été démoli en 1976. Du site, il reste des caves, la chapelle inachevée, des bâtiments agricoles, un parc entièrement clos de murs et une grande grille d'entrée, au bout d'une allée majestueuse. Les pièces d'eau ont disparu. La chaire, un tableau et deux grandes statues, provenant de l'ancienne église, ont été transportés à celle de Châteauneuf, où l'on peut encore les voir.

 

Thimert - Château disparu de Tresneau

Unnamed 3 Ce château et ses environs apparaissent sur l'Atlas de Pontcarré (1722-1734), conservé aux Archives départementales. Confisqué à la Révolution après la fuite de ses propriétaires, il a servi de caserne et de prison, puis vendu comme bien national et détruit. Il n'en reste que des douves et une maison bourgeoise. Dans les environs immédiats, Vimay, Pigalle, Le Petit Hanche, La Picotière, étaient également le siège de lieux seigneuriaux.


   

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Cette pyramide ou colonne de pierre se situe à un carrefour de chemins forestiers dans la forêt domaniale de Châteauneuf, dans la direction de Hauterive. C'était un rendez-vous de chasse.
    D'autres pyramides de la région (entre Marville-les-Bois et Moreaulieu, sur la route de Dreux à Saint-Rémy) servaient à marquer les limites de la généralité d'Alençon.



 

 

 

 

 

Tremblay  -  Ancien château

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    Le site est gallo-romain, comme l'atteste la grande quantité de pièces 
trouvées dans la terre.
    Il y eut au XIIIème siècle une forteresse protégée par une triple enceinte. Ce qui ne l'empêcha pas d'êtreprise et incendiée en 1592, lors des guerres de Religion.

Sur le site, inclus dans une propriété privée et caché par l'église, ne 28393 tremblay le vicomte 0055 c28subsistent que des bases de murs à fleur de sol, un segment de douves encore en eau, et surtout les ruines d'une grosse tour, inscrite à l'Inventaire des monuments historiques. A quelques mètres, une salle basse, appelée le trou du diable, a conservé la base de sa voûte, en pierre taillée.

 

 

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